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Retrouvez ici notre point sur la situation d’hier.

Vingt-six personnes, parmi lesquelles quinze enfants, ont été tuées par des bombardements israéliens dans la bande de Gaza, jeudi 23 mai ; des frappes survenues peu après l’accord donné par Israël à la reprise de négociations pour la libération des otages retenus dans le territoire palestinien.

Depuis le début de la guerre, les bombardements israéliens ont fait au moins 35 800 morts et 80 011 blessés dans l’enclave palestinienne, selon le dernier bilan du ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas. Ces dernières vingt-quatre heures, au moins 91 morts ont été recensés, selon un communiqué du ministère.

Vingt-six personnes tuées dans deux frappes israéliennes dans la ville de Gaza, selon la défense civile

La défense civile de la ville de Gaza a fait savoir que deux frappes aériennes avant l’aube avaient fait vingt-six morts, parmi lesquels quinze enfants. Seize personnes ont été tuées par une frappe ayant touché leur maison et dix autres dans un bombardement sur une mosquée et une école, selon la même source. Sollicitée par l’Agence France-Presse (AFP), l’armée israélienne n’a pas répondu à ce sujet.

A Jabaliya, l’armée israélienne a dit avoir « visé plusieurs terroristes du Hamas lors de frappes sur des infrastructures militaires utilisées pour stocker des armes ». A Rafah, les forces israéliennes continuaient d’opérer dans les quartiers de Brazil et Shaboura, selon l’armée.

Israël donne son accord pour la reprise des négociations à la libération des otages

Le cabinet de guerre israélien a donné son autorisation à la reprise des négociations en vue de la libération des otages retenus dans la bande de Gaza. Cette décision survient après la diffusion d’une vidéo montrant l’enlèvement de soldates israéliennes par des combattants du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre, lors de son attaque sans précédent en Israël.

Mercredi, les familles de cinq soldates otages à Gaza ont autorisé la diffusion de ces images. Sur la séquence, extraite d’une vidéo filmée par des commandos du Hamas, selon les familles, on peut voir ces jeunes femmes, certaines le visage en sang, assises par terre en pyjama, les mains attachées dans le dos.

Ces images vont « renforcer ma détermination à lutter de toutes mes forces jusqu’à l’élimination du Hamas, pour garantir que ce que nous avons vu ce soir ne se reproduira plus jamais », a réagi le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, sur son compte Telegram.

Dans le sud du Liban, un membre du Hezbollah tué dans une frappe israélienne, trois écoliers blessés

Jeudi matin, dans le sud du Liban, des enfants qui se rendaient en car à l’école ont échappé de justesse à une frappe israélienne qui visait un membre du Hezbollah. « Je conduisais le car et, soudain, la frappe a eu lieu sur la voiture devant nous », a raconté à l’AFP le chauffeur du bus, Ahmad Kobeissy, qui emmenait dix-huit enfants. Trois enfants ont été blessés par les éclats de verre et hospitalisés, selon les témoignages et la défense civile.

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Une source proche du Hezbollah libanais a confirmé à l’AFP qu’un membre de la formation armée pro-iranienne avait été tué dans une attaque de drone israélienne. La frappe s’est produite sur la route menant à la ville de Nabatiyé, relativement éloignée de la frontière, et généralement épargnée par les violences.

Washington craint une « crise humanitaire » si Israël isole les banques palestiniennes

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a dit craindre « une crise humanitaire » si Israël mettait à exécution sa menace de priver les banques palestiniennes d’accès à son propre système bancaire, bloquant ainsi des transactions vitales en Cisjordanie occupée.

« Je suis particulièrement préoccupée par [ces] menaces d’Israël », a déclaré Mme Yellen lors d’une conférence de presse à l’ouverture de la réunion des ministres des finances du G7, à Stresa, en Italie. « Ces canaux bancaires sont essentiels pour effectuer des transactions permettant près de 8 milliards de dollars d’importations en provenance d’Israël, y compris l’électricité, l’eau, le carburant et l’alimentaire, et facilitent près de 2 milliards d’exportations par an dont dépendent les moyens de subsistance des Palestiniens », a-t-elle expliqué.

« Je crois que couper les banques palestiniennes de leurs homologues israéliennes créerait une crise humanitaire », a-t-elle insisté. « Je pense que cela aurait aussi des conséquences très négatives pour Israël », a poursuivi Mme Yellen, qui s’est également dite inquiète de la rétention par Israël des taxes que le pays collecte au nom de l’Autorité palestinienne et qu’il est censé lui reverser en vertu des accords d’Oslo, signés en 1994. Mme Yellen a précisé avoir écrit à M. Nétanyahou à ce sujet.

Israël menace de « graves conséquences » les trois pays qui ont reconnu un Etat palestinien

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien a réagi, jeudi, à la reconnaissance de l’Etat de Palestine par l’Irlande, l’Espagne et la Norvège. « Il y aura de graves conséquences pour les relations avec ces pays après leur décision », a déclaré Oren Marmorstein dans un communiqué publié à l’issue de sa rencontre avec les ambassadeurs de ces trois pays européens, convoqués pour être « réprimandés », au lendemain de l’annonce de leur décision de reconnaître l’Etat de Palestine à partir du 28 mai.

Lire la synthèse | Article réservé à nos abonnés L’Espagne, l’Irlande et la Norvège décident de reconnaître ensemble la Palestine comme un Etat

Le Monde avec AFP

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