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Tôt jeudi 28 mars, le ministère de la santé du Hamas a fait état d’au moins 66 morts dans la bande de Gaza au cours de la nuit, notamment dans des frappes aériennes, tandis qu’un haut responsable local rapportait des combats près de la ville de Gaza (Nord) et à Khan Younès (Sud). En parallèle, l’agence de presse palestinienne Wafa a dénombré des heurts dans différentes localités de la Cisjordanie.

L’armée israélienne, qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, poursuit son opération lancée le 18 mars dans le complexe hospitalier Al-Shifa de la ville de Gaza. A Khan Younès, les soldats mènent des opérations dans le secteur des hôpitaux Nasser et Al-Amal, distants d’environ un kilomètre, ainsi que dans le secteur d’Al-Qarara.

L’armée a précisé jeudi dans un communiqué avoir « éliminé environ 200 terroristes dans la zone de l’hôpital » Al-Shifa depuis le début des opérations. Des soldats israéliens ont essuyés des tirs « au cours de la dernière journée, de l’intérieur et l’extérieur du bâtiment abritant les urgences de l’hôpital Al-Shifa », a-t-on ajouté de même source.

Les troupes israéliennes « ont évacué les civils, les patients et les équipes médicales vers des installations médicales alternatives mises en place par l’armée pour permettre la poursuite des traitements médicaux appropriés », a assuré l’armée.

L’hôpital Al-Amal « a cessé de fonctionner complètement », a affirmé plus tôt cette semaine le Croissant-Rouge palestinien, après l’évacuation des civils qui s’y trouvaient. L’armée israélienne a déclaré jeudi avoir « éliminé des dizaines de terroristes dans le secteur d’Al-Amal », où ses troupes ont « trouvé des engins explosifs et des obus de mortier ».

Lire aussi l’entretien | Article réservé à nos abonnés Dans les hôpitaux de la bande de Gaza : « On ne cherche plus à réparer. On coupe… »

Le gouvernement israélien avait exprimé sa colère après l’abstention de l’allié américain, qui a permis l’adoption récente d’une résolution à l’ONU réclamant un « cessez-le-feu immédiat », et avait annulé l’envoi d’une délégation à Washington pour discuter du projet d’offensive terrestre à Rafah. Mais mercredi, un haut responsable américain a déclaré que les services de Benyamin Nétanyahou avaient « fait savoir qu’ils aimeraient trouver une nouvelle date pour organiser la réunion consacrée à Rafah ».

Parallèlement, le Qatar – qui joue le rôle de médiateur avec l’Egypte et les Etats-Unis – a assuré cette semaine la poursuite des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, visant à arracher une trêve de plusieurs semaines dans les combats, doublée d’un échange d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

La guerre déclenchée le 7 octobre a entraîné la mort d’au moins 1 160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse établi à partir de données officielles israéliennes. Le ministère de la santé du Hamas a, pour sa part, annoncé jeudi, un nouveau bilan de 32 552 Palestiniens tués dans la bande de Gaza, depuis le début de la guerre.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Déluge de bombes sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où les hôpitaux sont assiégés

Le Monde avec AFP

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