Guerre Iran-Israël : devant l’Assemblée nationale, François Bayrou prend acte du « basculement » dans un monde de « la primauté de la force »

La pique était facile mais de circonstance. « Le gouvernement prend l’eau ! », se sont amusés plusieurs députés de l’opposition. En cause, une fuite dans le toit de l’hémicycle de l’Assemblée nationale, à la suite des intempéries à Paris, relevée par François Bayrou à la fin de son discours sur la situation au Proche et Moyen-Orient face à la représentation nationale dans la soirée du mercredi 25 juin. Les quelques gouttes sur le pupitre du premier ministre ont ainsi provoqué une suspension de séance de vingt minutes pour permettre aux pompiers d’installer des tapis absorbants.

Au-delà du tonnerre et des pluies torrentielles parisiennes, les débats de la soirée, qui se sont étirés jusqu’à une heure du matin, ont été plutôt calmes au Palais-Bourbon. Il était prévisible que ce débat sans vote un mercredi soir sur la situation internationale ne mobilise que faiblement un hémicycle qui se sera vidé de sa centaine de députés présents au fur et à mesure de la soirée et de l’évolution de la météo. Chaque orateur a défendu son point de vue sur la situation internationale, plus dans un exercice de style que de véritable débat parlementaire, qui, dans le fond, n’avait qu’une portée limitée.

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