L’actualité internationale est brûlante, mais la droite regarderait-elle ailleurs ? « Lors du débat sans vote sur l’Ukraine [le 3 mars], nous étions sept [sur les 47 députés du groupe] à l’Assemblée, dit en soupirant un des députés Les Républicains (LR) présent. En proportion, nous étions le groupe le moins représenté. » Laurent Wauquiez comptait parmi les nombreux absents. Le président du groupe Droite républicaine était sur les routes entre le Vaucluse et l’Ain pour sa tournée des fédérations dans le cadre de la campagne pour l’élection du président du parti Les Républicains, lors d’un congrès qui se tiendra les 17 et 18 mai.
Mais entre une charge pour supprimer l’Office français de la biodiversité et une autre contre l’« assistanat », le candidat Wauquiez prend le temps de disserter sur ce « monde fait de prédateurs », à Chaumont, lundi 10 mars, devant 200 militants et sympathisants. Département cher au général de Gaulle, la Haute-Marne est une terre tout indiquée pour un discours aux accents gaullistes. « Par sa brutalité, Donald Trump nous fait comprendre à nous, Européens et Français, que si vous êtes faibles, malheur à vous dans ce monde. Malheur à vous si vous n’êtes pas capable de vous défendre », lance le candidat d’un ton grave.
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