Des négociations directes entre la Russie et l’Ukraine, voire un sommet entre Poutine et Zelensky, sont-ils en train de se profiler, dès cette semaine ? Longtemps taboue, la double hypothèse est encore peu probable, mais elle est désormais sur la table, sous pression de l’administration Trump. Dimanche 11 mai, Volodymyr Zelensky a indiqué qu’il « attendrait Poutine en Turquie », jeudi 15 mai, date à laquelle le président russe a proposé la veille de débuter des négociations « directes » et « sans condition préalable » entre Moscou et Kiev.
« J’espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses », a dit le chef de l’Etat ukrainien tout en martelant son exigence d’un « cessez-le-feu total complet, durable et fiable » dès l’entame de la semaine, lundi, « pour fournir une base nécessaire à la diplomatie ». Une cessation des hostilités réclamée en chœur par les alliés occidentaux de Kiev, mais que le président russe n’entend pas accepter en préalable à des discussions.
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