En atteignant simultanément, dimanche 1er juin, quatre bases aériennes russes, dont une au fin fond de la Sibérie, le service de sécurité ukrainien (SBU) vient de démontrer sa capacité à frapper loin. Les dommages infligés à l’aviation russe par l’opération clandestine « Toile d’araignée » signalent une aptitude de planification insoupçonnée qui n’est pas sans rappeler le mode opératoire du Mossad israélien.
Quarante et un avions russes (dont les bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22M3 qui ne sont plus fabriqués, ainsi que l’avion de commandement A-50) ont été détruits ou endommagés au sol, selon le SBU, un bilan sans précédent dans l’histoire de l’aviation militaire russe. Le chiffre n’est pas confirmé par Moscou, qui confirme l’attaque sans en préciser l’ampleur. Des images satellites dans les jours qui viennent permettront d’estimer plus précisément les dégâts.
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