Les réactions ont très vite afflué, vendredi 28 février, après les propos d’une rare violence tenus devant les médias par Donald Trump et son vice-président J. D. Vance à l’égard de Volodymyr Zelensky, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, à Washington. D’Emmanuel Macron à Donald Tusk en passant par Olaf Scholz et les responsables des instances bruxelloises, la plupart des dirigeants du Vieux Continent ont apporté leur soutien au président ukrainien, tancé un peu plus tôt en public par ses interlocuteurs américains.
La consternation des Européens est à la hauteur des défis auxquels ils font face, car tous sont désormais fixés : les Etats-Unis menacent d’abandonner l’Ukraine à son triste sort, si Volodymyr Zelensky n’accepte pas de négocier un cessez-le-feu immédiat avec la Russie de Vladimir Poutine. Une forme de chantage qui rend encore plus aiguë la crise des relations transatlantiques suscitée, voici à peine plus de deux semaines, par la première conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine, prêts à amorcer des négociations dans le dos des Européens et des Ukrainiens. L’appui militaire des Etats-Unis est en effet considéré comme crucial pour équiper les troupes de Kiev, au moment où les forces russes continuent de progresser sur le terrain.
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