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Lors de leur entretien téléphonique, mardi 18 mars, Donald Trump et Vladimir Poutine sont convenus d’un cessez-le-feu de trente jours en Ukraine limité aux infrastructures énergétiques. Plus tôt, l’envoyé spécial de la Maison Blanche, Steve Witkoff, a laissé entendre que le sort de la centrale de Zaporijia, la plus grande d’Europe, était en discussion.

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Cette infrastructure, située à Enerhodar, dans le sud de l’Ukraine, est occupée par la Russie depuis le 3 mars 2022. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a exprimé son inquiétude à ce sujet, alimentant les craintes d’une catastrophe nucléaire.

Le maire de la ville occupée de Enerhodar, Dmytro Orlov, en exil à Zaporijia, refuse de commenter les négociations russo-américaines. Dans un entretien au Monde, il revient toutefois sur le risque d’une catastrophe nucléaire, affirme que les employés ukrainiens travaillent toujours sous la menace des armes, et que les équipements se sont dégradés.

Quelle est la situation à la centrale nucléaire occupée de Zaporijia ?

Avant l’invasion russe, 11 000 personnes y travaillaient. Après l’occupation, seules 2 000 ont signé un accord avec [le groupe public russe] Rosatom, en majorité sous la contrainte, pour continuer à y travailler. Quelque 2 000 Russes ont également été amenés sur place, alors qu’ils n’ont pas les qualifications requises. Plusieurs employés de la centrale ont par ailleurs été condamnés à des peines de prison de quinze à vingt ans. Officiellement pour « trahison », en réalité, parce qu’ils sont pro-ukrainiens.

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