Les réunions d’urgence se succèdent au palais de Christiansborg, le siège du Parlement et du gouvernement danois, depuis le coup de téléphone entre la première ministre sociale-démocrate du royaume, Mette Frederiksen, et le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, mercredi 15 janvier. L’entretien, qui a duré quarante-cinq minutes, visait, côté danois, à apaiser les relations entre les deux pays, après les déclarations du milliardaire, qui s’est dit prêt, le 7 janvier, à user de la force pour s’emparer du Groenland. Il n’a fait qu’accroître l’inquiétude à Copenhague.
A la sortie d’une réunion avec les membres de la commission des affaires étrangères au Parlement, jeudi, Mette Frederiksen a révélé que Donald Trump ne s’était pas rétracté. « Les Américains ont suggéré que, malheureusement, nous pourrions nous retrouver dans une situation où nous travaillerions moins ensemble qu’aujourd’hui », a-t-elle déclaré, faisant référence aux menaces du président élu d’imposer des tarifs douaniers « élevés » sur les exportations danoises, si Copenhague refusait de lui céder le Groenland.
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