Des deux réunions qu’ils attendaient avec le gouvernement, mardi 27 mai, les cinq principales fédérations de taxis sont reparties avec… deux nouvelles dates de réunion, les 3 et 11 juin. Si elles attendent de connaître les mesures concrètes qui en déboucheront, la poursuite de leur appel à la grève n’est pour le moment pas décidée, même si « les chauffeurs rentrent chez eux », décrit Bernard Crebassa, président de la Fédération nationale des artisans du taxi. « A Paris, boulevard Raspail, devant le ministère, une partie continue, à Pau aussi, observe, mercredi matin, Dominique Buisson, secrétaire général de la Fédération nationale du taxi. On va digérer les réunions, il faut voir ce que les taxis veulent aussi. On a été entendus, après il faut des écrits. »
Mobilisés depuis le 19 mai, les taxis répètent partout en France leur vive inquiétude vis-à-vis de la réforme du transport conventionné de malades – qui prévoit une unification de la tarification de cette activité et entraînerait une baisse de chiffre d’affaires pour bon nombre de taxis ruraux –, ainsi que de la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC), jugée déloyale.
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