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Elles sont réalisatrices, comédiennes ou anciennes employées du festival montréalais Juste pour rire. Neuf femmes – dont son ancienne belle-sœur – allèguent avoir subi des violences sexuelles par l’ex-magnat de l’humour, Gilbert Rozon. L’une d’elles l’accuse d’agressions subies dès l’âge de 15 ans. Chaque jour de ce procès-fleuve, qui a débuté le 9 décembre 2024 au palais de justice de Montréal (Québec), les mots des victimes présumées, qui se sont baptisées « les Courageuses », font les titres des grands médias canadiens (« Gilbert, tu sais que t’es malade, hein ? », Le « regard fou » de Gilbert Rozon…).

Le fondateur du grand festival de l’humour au Québec nie les accusations. Le septuagénaire objecte des relations « consenties » avec trois femmes et poursuit en diffamation quatre d’entre elles. Son avocate, Mélanie Morin, le présente en victime du mouvement #MeToo. « On cherchait notre Harvey Weinstein du Québec, il était le personnage parfait pour la situation », a-t-elle clamé en ouverture du procès, pour pourfendre cette accusation.

En 2020, Gilbert Rozon, accusé de viol et d’attentat à la pudeur par l’une des femmes qui figurent aussi au cœur de ce nouveau round, avait été acquitté au pénal au nom du « doute raisonnable ». Le tribunal se penche cette fois sur les dommages et intérêts réclamés par les neuf victimes présumées. Il pourrait en coûter au producteur déchu jusqu’à 9,3 millions d’euros.

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