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Un tweet, le matin, et un 20 heures, le soir. Entre les deux, le premier ministre qui reprend devant l’Assemblée nationale sa principale proposition. Voilà une journée rondement menée pour Gérald Darmanin. Mardi 3 juin au matin, au lendemain des premières comparutions immédiates des auteurs de violences commises dans Paris, à l’occasion de la célébration de la victoire du PSG, le garde des sceaux a réagi sur X. « Une partie des condamnations pour violences, notamment commises à l’encontre des forces de l’ordre et pour destructions de biens, ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays », écrit-il. Quatre personnes d’une vingtaine d’années ont été condamnées à des peines de deux à huit mois d’emprisonnement avec sursis, assorties de 500 euros d’amende.

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Aussi, dans le même message, le ministre propose-t-il la suppression du sursis, celle des aménagements de peine obligatoires et la mise en place d’une peine minimale. En début d’après-midi, devant les députés, François Bayrou reprenait au vol la dernière mesure. « Là où, dans la loi, sont inscrites des peines maximales, on pourrait inscrire aussi des peines minimales », a-t-il affirmé. En clair, le gouvernement envisage le grand retour des peines planchers, créées par Nicolas Sarkozy et supprimées par François Hollande, mais qui, cette fois, ne seraient plus réservées aux seuls récidivistes. Sur le plateau de TF1, au nom d’un « changement radical », Gérald Darmanin a promis un texte en septembre qui reprendrait cette mesure ainsi que la fin du sursis.

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