Meilleures Actions
Histoires Web samedi, juillet 27
Bulletin

Alors que l’administration Biden intensifie ses efforts diplomatiques pour conclure un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et a dépêché son secrétaire d’Etat, Antony Blinken, pour sa huitième mission en Israël lundi 10 juin, Washington a tout fait ces derniers jours pour s’entourer de l’approbation de la communauté internationale. Lundi, ces efforts ont semble-t-il payé : le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution coordonnée par les Etats-Unis et basée sur le plan présenté par Joe Biden le 31 mai, prévoyant une fin des hostilités en trois phases.

Lire aussi | En direct, guerre Israël-Hamas : Antony Blinken affirme que Benyamin Nétanyahou « a réaffirmé son engagement » pour un cessez-le-feu à Gaza

Le texte a emporté 14 votes favorables – la Russie s’est abstenue. La décision du Conseil a été favorablement accueillie dans la foulée par l’Autorité palestinienne et le Hamas, qui doit pourtant encore consentir formellement à ce plan auprès des négociateurs. Si le président américain répète à l’envi que ce plan a « déjà été accepté par Israël », et proposé au Hamas, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, nie farouchement que ce texte mène à une fin explicite de la guerre, comme M. Biden l’indique, et répète vouloir poursuivre la guerre jusqu’à la destruction du Hamas.

Aussi le chef de la diplomatie américaine est-il venu défendre les conditions d’un cessez-le-feu auprès de M. Nétanyahou et de son ministre de la défense, Yoav Gallant. Mais les divisions politiques israéliennes, amplifiées par la récente décision de Benny Gantz de quitter le gouvernement d’union nationale, pourraient compliquer les efforts diplomatiques de Washington.

Lire notre éditorial | Gaza : mettre fin à une guerre sans vainqueur

Après le vote, la représentante israélienne à l’ONU, Reut Shapir Ben Naftaly, a pour sa part répété que « la guerre s’arrêtera » quand les « objectifs » israéliens, notamment la libération des otages et la « destruction » du Hamas, seront « remplis ».

« Une opportunité »

La résolution exhorte notamment Israël et le Hamas « à mettre pleinement en œuvre ses termes, sans délai et sans conditions », et présente les grandes lignes opérationnelles d’un plan en trois phases, dont la première prévoit la libération d’un plus grand nombre d’otages et une pause temporaire dans les hostilités qui durera aussi longtemps qu’il faudra pour négocier la deuxième phase, visant à la libération de tous les otages, à un « retrait complet des forces israéliennes de Gaza » et à « une fin permanente des hostilités ». La troisième phase appelle à la reconstruction à Gaza.

C’est une « opportunité », a expliqué l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield. « Israël a accepté un accord global qui est l’accord actuellement sur la table, presque identique aux propositions du Hamas. » Avant d’assurer qu’il avait été approuvé par des pays de la région, « notamment l’Algérie, l’Egypte, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Jordanie et les Emirats arabes unis », ainsi que par le G7 et les 16 pays dont des citoyens sont détenus par le Hamas.

Il vous reste 44.5% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2024 Mahalsa France. Tous droits réservés.