Les palissades érigées à la dernière minute, à la demande des services du premier ministre, François Bayrou, en juin, pour cacher les stands de cinq entreprises israéliennes au Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) du Bourget (Seine-Saint-Denis) n’auront pas suffi à étouffer la controverse.
Selon les informations du Monde, plusieurs organisations de défense des droits des Palestiniens, dont Avocats pour la justice au Proche-Orient, l’Union juive française pour la paix ou l’association cisjordanienne Al-Haq, coordonnées par le collectif juridique Droit et mouvements sociaux, poursuivent l’organisateur du salon pour complicité et recel de crimes internationaux, crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. Une plainte devait être déposée en ce sens, le 8 octobre, devant le tribunal de Bobigny, préfecture du département dans lequel se trouve le siège du SIAE.
Interrogé, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales, l’organisation professionnelle qui chapeaute le SIAE, dit être au courant de l’action en justice, mais ne souhaite pas faire de commentaire.
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