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Dramatique, inconcevable, catastrophique… A Varsovie, réunis mercredi 7 et jeudi 8 mai pour un conseil des ministres des affaires étrangères informel, les chefs de la diplomatie de toute l’Union européenne (UE) n’avaient pas de mots assez durs pour qualifier la situation à Gaza, après deux mois de blocus humanitaire de la part de l’armée israélienne. « Nous avons vu des images horribles, il faut que cela cesse ! », a exhorté Elina Valtonen, la cheffe de la diplomatie finlandaise, peu habituée à s’exprimer sur le sujet.

« Jour après jour, la situation à Gaza se détériore, a renchéri Caspar Veldkamp, son homologue néerlandais. Nous constatons que le blocus de l’aide humanitaire mis en place par Israël se poursuit. C’est contraire au droit international humanitaire. » « Le droit international doit être respecté », a insisté l’autrichienne Beate Meinl-Reisinger, dont le pays reste particulièrement proche d’Israël.

Dès le 6 mai, Jean-Noël Barrot, le ministre des affaires étrangères français, avait déjà assuré devant l’Assemblée nationale que « Gaza est au bord de l’effondrement, du chaos et de la famine », appelant à un cessez-le-feu immédiat et à un accès à l’aide.

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