Gaufres, donuts, cookies : en ville ou dans les centres commerciaux, l’heure de gloire du fast-food sucré

C’est un petit plaisir que Nelson adore s’offrir : un cookie épais et mou à l’américaine, la pâte à peine cuite, la croûte constellée de noisettes et de chocolat au lait. « A un moment, j’en achetais plus d’un par semaine, mais j’ai ralenti. Même si je fais du sport, c’est une bombe calorique », concède cet avocat de 37 ans (qui n’a pas souhaité donner son nom), à la sortie d’une boutique Puffy, rue Legendre, à Paris. Il est 17 heures, et les clients défilent dans cette enseigne spécialisée dans les cookies. Créée par deux Français en 2023, elle a tout juste ouvert, en septembre, ce cinquième point de vente parisien. Un de plus, soupirent certains voisins… Car, à quelques pas, dans la même rue de ce quartier bourgeois, deux autres boutiques, Brookie Me et Scoop Me a Cookie, vendent la même chose : des cookies, et seulement des cookies. Et c’est compter sans les six coffee-shops de la rue, qui font aussi commerce de ces sablés américains.

Donuts, cookies, gaufres, muffins, brownies… Depuis cinq ans, les chaînes spécialisées dans la restauration rapide sucrée ont connu une progression rapide en France, que ce soit en ville, dans les centres commerciaux ou dans les gares. En 2024, ce secteur a vu son chiffre d’affaires progresser de 13 %, selon le baromètre annuel établi par la revue France Snacking. Une progression bien plus forte que l’ensemble des chaînes de fast-food, qui évoluent autour de 5 %.

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