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Histoires Web mardi, août 26
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François Bayrou a choisi de ne pas subir l’instabilité politique mais de la précipiter pour mieux s’en extirper. Lundi 25 août, le premier ministre a pris de court l’ensemble du monde politique en annonçant la tenue d’un vote de confiance à l’Assemblée nationale pour le 8 septembre.

Sans majorité au Parlement, aux prises avec une impopularité record sous la Ve République pour un chef de gouvernement, le démocrate-chrétien abat sa dernière carte, lui qui est soupçonné par ses proches d’avoir pris les devants d’une censure probable à l’automne sur le budget pour ne pas finir abîmé par un débat houleux sur cet épineux dossier, comme son prédécesseur, Michel Barnier.

« Y a-t-il ou pas urgence nationale à rééquilibrer nos comptes publics et à échapper, parce que c’est encore possible, à la malédiction du surendettement ? », a lancé François Bayrou lors d’une conférence de presse, rue de Ségur, à Paris, devant un parterre d’invités (ministres, membres de cabinets ministériels et d’administrations centrales et le secrétaire général de l’Elysée, Emmanuel Moulin). « Notre pays est en danger parce que nous sommes au bord du surendettement », a martelé le chef du gouvernement, qui s’est indigné que « depuis vingt ans, chaque heure a augmenté la dette de 12 millions d’euros supplémentaires ».

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