Fortunes diverses pour les clubs français avant le sprint final de la première phase de la Ligue des champions

Le Stade brestois se présentera face à une montagne nommée Real Madrid mercredi 29 janvier, pour son dernier match de la première phase de la Ligue des champions. Mais avant de tenter de la gravir, les Bretons ont rempli leur sac d’alpinisme de confiance. Dimanche, les hommes d’Eric Roy ont signé une victoire difficile mais précieuse au Havre, lors de la 19^e journée de Ligue 1 (1-0), grâce à un but de leur attaquant Ludovic Ajorque.

Le pied gauche du Français permet aux siens de consolider leur place dans la première partie du classement. Il devra être au moins aussi précis pour tenter d’arracher une victoire face à l’armada madrilène, dans laquelle un Kylian Mbappé chaque semaine un peu plus en forme risque de causer bien des torts aux Brestois. Samedi, le capitaine de l’équipe de France s’est offert un triplé lors de la victoire de la Casa blanca à Valladolid.

Si les Bretons découvrent la Ligue des champions cette saison, ils n’en seront pas à leur première face à un cador espagnol. Mais leur dernier déplacement de l’autre côté des Pyrénées avait été douloureux. A la fin de novembre, ils s’étaient lourdement inclinés contre le FC Barcelone (0-3). Ils devront cette fois l’emporter s’ils veulent espérer terminer dans les huit premiers de cette première phase de la Ligue des champions, et se qualifier ainsi directement pour les huitièmes de finale.

Reste qu’un exploit face à Madrid ne suffirait pas forcément et les Brestois devront aussi compter sur des résultats favorables de clubs actuellement mieux classés qu’eux – à l’aube de la dernière journée, ils sont pour l’instant 13^e, avec 13 points. Soit autant d’unités que Lille (12^e) et Monaco (10^e), eux aussi en course pour tenter d’arracher un des huit premiers strapontins.

Le PSG en ballottage favorable

Ces trois équipes ont au moins l’assurance d’avoir un lot de consolation : même s’ils ne parviennent pas à arracher l’une des fameuses huit premières places, elles sont d’ores et déjà certaines de ne pas reculer trop brutalement au classement après la huitième journée. Et seront donc, au pire, barragistes, comme tous les clubs de la 9^e à la 24^e place.

Ces trois clubs ont connu des fortunes diverses durant leur dernier week-end de préparation. Comme Brest, Monaco est parvenu à l’emporter en prenant le meilleur sur Rennes (3- 2) samedi. Idéal avant un déplacement de prestige à Milan pour y affronter l’Inter. Du côté de Lille, les chances de l’emporter semblent plus élevées puisque les Dogues accueilleront sur leur pelouse les Néerlandais du Feyenoord Rotterdam. Mais les Lillois aborderont ce rendez-vous européen après une défaite, concédée à Strasbourg (1-2).

Reste enfin le Paris Saint-Germain. Principale chance française en début de compétition, le club de la capitale est paradoxalement le moins bien placé avant la dernière journée (22^e, avec 10 points). Et malgré les débuts de sa recrue star Khvicha Kvaratskhelia, les hommes de Luis Enrique n’ont pas réussi à se défaire de Reims sur leur pelouse du Parc des Princes (1-1). Le Géorgien de 23 ans, auteur d’une passe décisive samedi, aurait pu être un renfort de choix avant d’affronter Stuttgart mercredi, mais il n’est pas qualifié pour la première phase de la compétition.

En cas de qualification pour la suite, le PSG aura tout le loisir d’ajouter sa nouvelle pépite offensive dans son groupe européen. Mais pour que l’aventure continue, les Parisiens devront bien négocier le dernier virage et tenter de surfer sur la vague de leur succès face à Manchester City. Ils auront leur destin en main : en cas de succès ou de match nul contre Stuttgart, ils seraient assurés d’obtenir une place de barragiste. Même une défaite ne serait pas forcément rédhibitoire, mais elle obligerait Ousmane Dembélé et ses coéquipiers à miser sur des résultats favorables des concurrents du PSG.