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Trois lieux, trois coups d’arrêt. A Montrouge (Hauts-de-Seine), où se trouve son siège, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) avait prévu de lancer une étude afin de mesurer ses propres émissions de gaz à effet de serre, première étape nécessaire pour les réduire. Nécessaire, certes, mais pas absolument indispensable à court terme. Conformément aux nouvelles règles budgétaires, le projet a été « mis en attente ».
Investissement stoppé aussi à Strasbourg. Depuis des années, l’université a l’intention de détruire et reconstruire certains bâtiments de la faculté de médecine, en piètre état. Un plan a été conçu, validé, et il ne manque plus qu’un complément de financement de la région Grand-Est pour en finaliser la première phase. « Compte tenu des circonstances, ce financement n’est pas acquis, et ce projet majeur prendra donc plus de temps que prévu », indique l’université.
Dans l’Aisne, enfin, la crise des finances publiques percute le fameux Familistère de Guise, cette cité ouvrière modèle devenue un musée. En grande difficulté, le département a demandé à toutes les communes et les organismes qu’il soutient de se serrer la ceinture. « Il nous manque 52 millions d’euros pour boucler notre budget 2025, se désole le centriste Nicolas Fricoteaux, le président du conseil départemental. Aurons-nous une aide de l’Etat ? En attendant de le savoir, on réduit partout la voilure. »
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