Meilleures Actions
Histoires Web lundi, juillet 21
Bulletin

La séquence a défrayé la chronique. Le 9 juillet, Donald Trump invite, pour la première fois depuis son élection, cinq présidents africains à la Maison Blanche, dont le Libérien Joseph Boakai. Il est question de minerais et d’opportunités économiques, quand, au cours du déjeuner, le président américain fait une digression d’ordre linguistique. « Où avez-vous appris à si joliment parler anglais ? », lance-t-il à son homologue. « Où avez-vous fait vos études ? Au Liberia. Très intéressant… », poursuit-il, soulignant que certains Américains autour de la table ne maîtrisent pas aussi bien la langue.

Si le président libérien a poliment ri au-dessus de son assiette, ces quelques phrases révélatrices de l’ignorance du président américain ont fait polémique au sein des opinions publiques africaines. Le Liberia a en effet été fondé au XIXe siècle par d’anciens esclaves affranchis venus des Etats-Unis et il a l’anglais pour langue officielle. Une histoire revendiquée par le pays ouest-africain : son drapeau est inspiré de la bannière américaine, son système politique et judiciaire est calqué sur celui des Etats-Unis et son économie est encore largement dépendante de Washington.

Il vous reste 78.21% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.