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Histoires Web mardi, avril 1
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Le Musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac) de Nice étant fermé depuis 2024 pour quatre ans de travaux, ses collections circulent. Une petite fraction d’entre elles est au Musée du Luxembourg, à Paris, associée à des prêts du Musée Fernand-Léger de Biot (Alpes-Maritimes), l’idée étant de montrer combien Léger a intéressé les artistes dans les décennies qui ont suivi sa mort, en 1955.

Le propos a le mérite de l’originalité. Autant il est banal d’étudier la postérité de Matisse et de Picasso, autant celle de Léger a jusqu’ici peu retenu l’attention, en dépit de la célébrité internationale qui fut la sienne de son vivant.

L’exposition se compose donc pour moitié d’œuvres de Fernand Léger et pour moitié de créations qui leur seraient apparentées de façon plus ou moins avérée. Ces dernières sont issues, dans leur immense majorité, du nouveau réalisme français du début des années 1960, lequel est le point fort du Mamac. Cette abondance s’explique pour partie par les origines niçoises d’Arman, d’Yves Klein ou, quoiqu’il ne soit pas né dans la préfecture des Alpes-Maritimes, de Martial Raysse ; et aussi par les nombreux dons de Niki de Saint Phalle au musée.

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