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Il y avait, dans ce FC Barcelone-Inter Milan, un goût de revenez-y et cela tombe bien : après leur match nul en demi-finale aller de la Ligue des champions (3-3), mercredi 30 avril au Stade olympique Lluis-Companys de la cité catalane, les deux équipes se retrouveront dans six jours pour le retour. De cette deuxième manche émergera le futur finaliste de la compétition, peut-être l’adversaire du Paris Saint-Germain, et chacun est en droit d’espérer qu’elle soit aussi captivante que la première.
Cet affrontement entre le club espagnol et son homologue italien était annoncé comme une lutte entre deux modèles, deux idées du jeu radicalement opposées : le Barça, meilleure attaque de la compétition, accueillait l’Inter, meilleure défense. Le match de mercredi n’a donc surpris personne au regard de sa physionomie. Recroquevillés devant leur gardien Yann Sommer, prêts à piquer en contre-attaque, les joueurs italiens ont subi les assauts des Catalans pendant quatre-vingt-dix minutes.
En revanche, le déroulé de la rencontre, but par but, a davantage surpris. Notamment en raison du réalisme froid dont ont fait preuve les joueurs de Simone Inzaghi, que l’on disait en proie au doute après trois défaites consécutives. Le club italien a d’abord, dans ce match, exposé au grand jour les faiblesses défensives du Barça. « On savait qu’ils tenaient la ligne haute donc on en a profité », a expliqué, après le match au micro de Canal+, Marcus Thuram.
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