Existe-t-il, par temps frais, plat plus réconfortant que le bouillon ? A la maison ou au restaurant, l’histoire commence toujours avec une marmite qui mijote sur le feu, par un couvercle qui laisse s’échapper les volutes d’un fumet rassurant. Ensuite, c’est le premier contact, les mains qui enveloppent un bol brûlant, et la découverte d’une flotte comestible : des légumes, des herbes, une bonne volaille, des champignons, des algues… à chacun sa recette. Vient la dégustation, un moment pendant lequel on prend son temps, et la rencontre avec un breuvage au goût profond et puissant. Apparaît alors ce sentiment que le plat nous réchauffe de l’intérieur, en même temps qu’il fait du bien au corps et à l’esprit.
C’est tout le propos de Jennifer Hart-Smith, autrice culinaire franco-australienne, qui vient de dédier un livre à l’étude de cette préparation culinaire ancestrale, commune à de nombreuses cultures à travers le monde. Dans Bouillons bienfaisants, un ouvrage à mi-chemin entre le livre de cuisine et le manuel pédagogique, celle qui est aussi naturopathe explore les vertus thérapeutiques des bouillons.
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