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Histoires Web samedi, avril 19
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Les dernières « stories » éphémères d’Instagram de la photojournaliste gazaouie Fatima Hassouna ont disparu quelques heures après sa mort, à l’âge de 25 ans. Elle avait publié, peu de temps auparavant des clichés impressionnants du coucher de soleil, pris de chez elle, accompagnés de ces mots : « C’est le premier coucher de soleil depuis longtemps. » Elle a été tuée mercredi 16 avril, ainsi dix membres de sa famille proche, dans le bombardement de leur maison familiale, située dans le quartier d’Al-Touffah, dans le nord de Gaza.

Diplômée en multimédia du collège universitaire des sciences appliquées de Gaza, cette Palestinienne documentait, depuis le 7 octobre 2023, le quotidien des habitants de l’enclave, à laquelle Israël interdit l’accès aux journalistes étrangers : les déplacements forcés après les ordres d’évacuation de l’armée israélienne, les ravages causés par les frappes, la mort de ses compatriotes sous les bombes, leur retour après le cessez-le-feu, du 19 janvier au 18 mars, mais aussi les sourires des enfants au milieu des ruines.

Depuis le début de l’offensive israélienne, environ 200 journalistes ont été tués. Contactée au sujet de la mort de Fatima Hassouna, l’armée israélienne a déclaré avoir ciblé « un membre du Hamas » impliqué « dans des attaques contre des soldats et des civils israéliens », précisant « avoir pris des précautions pour éviter des victimes civiles ».

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