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Le 24 novembre, la 29e conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques [COP29] s’est achevée dans l’indignation.

Concernant l’accord, conclu à la dernière minute, les pays vulnérables et à faible et moyen revenus ont décrié le montant de l’aide financière consentie à leur égard par les pays riches : 300 milliards de dollars [environ 285 milliards d’euros] par an d’ici à 2035 pour les aider à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, à s’adapter aux effets du changement climatique et à réparer les dommages inévitables

C’est certes trois fois plus que le précédent objectif de l’accord de Paris, mais c’est dérisoire par rapport aux 1 300 milliards de dollars annuels demandés par les pays du Sud. Certains ont aussi fustigé un processus d’adoption à marche forcée de l’accord, voire une véritable « parodie de justice », selon les mots de la négociatrice indienne Chandni Raina.

Cependant, la justice climatique internationale est loin de se limiter aux questions de juste procédure et du montant de l’aide accordée par les pays du Nord aux pays du Sud. Il s’agit aussi de savoir comment répartir les fonds pour s’assurer qu’ils bénéficient aux personnes les plus vulnérables, ou comment distribuer équitablement l’effort de financement entre les Etats. Et, au-delà de la finance climatique, comment partager un budget carbone qui fond comme neige au soleil ?

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A un niveau plus fondamental encore, il s’agit de protéger les droits humains des plus vulnérables et des générations futures grâce à une lutte efficace contre le changement climatique. Or, les engagements nationaux pris par les Etats dans le cadre de l’accord de Paris, mais surtout les politiques qu’ils mènent réellement, sont insuffisants pour espérer maintenir le réchauffement planétaire par rapport à l’ère préindustrielle en dessous de 1,5 °C ou 2 °C, d’ici à la fin du siècle.

Des « clubs climatiques » pour faire pression

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