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Histoires Web jeudi, avril 17
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Les syndicats de Stellantis ne sont pas les seuls à avoir du mal à digérer le chèque de Carlos Tavares à son départ. Avant l’assemblée générale du groupe, convoquée mardi 15 avril à 14 heures, les actionnaires aussi font part de leur malaise.

Allianz Global Investors (GI), filiale de gestion d’actifs de l’assureur allemand, s’est fendue d’un communiqué : « L’enveloppe de rémunération de 23,1 millions d’euros proposée pour l’ancien directeur général semble excessivement généreuse, compte tenu notamment des performances opérationnelles médiocres et des raisons avancées pour justifier sa démission. » Cette enveloppe comprend une rémunération fixe de 2 millions d’euros, des avantages en nature, 500 000 euros de prestations de retraite et 20 millions d’euros de primes.

Mais l’addition ne s’arrête pas là. Ces montants ne comprennent pas l’indemnité de départ du patron, un an de salaire fixe, soit 2 millions d’euros, conforme à la loi néerlandaise en cas de licenciement. Ni un autre bonus de 10 millions d’euros qui reste dû en 2025, au titre de « l’atteinte d’une étape de transformation de l’entreprise ». Quelle transformation ? Les syndicats italiens s’interrogent encore. Ils viennent de publier les chiffres de production en Italie au dernier trimestre 2024 : ils sont au plus bas depuis 1956. Le cabinet de conseil McKinsey vient, selon l’agence Bloomberg, d’être appelé à la rescousse d’Alfa Romeo et Maserati.

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