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Histoires Web lundi, février 10
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Qui a eu l’idée d’installer dans la Conciergerie, un des plus vieux bâtiments de Paris, où rôdent les fantômes de Ravaillac et de Marie-Antoinette qui y furent emprisonnés, l’exposition ode à l’intelligence artificielle imaginée par le ministère de la culture dans le cadre du « Week-end culturel de l’IA » ? Samedi 8 et dimanche 9 février, « Machina Sapiens » présentait 20 installations, 20 retours vers le futur, en préambule du Sommet pour l’action sur l’IA qui démarre lundi.

Ici, c’est Raphaël Dallaporta dont le miroir vous imprime sur un ticket votre indice de volatilité en fonction du temps que vous passez à vous y regarder ; là, c’est une image du japonais Hanako Murakami dont l’écran s’enflamme à l’endroit où vous posez votre regard. Plus loin une installation où l’on retrouve entre autres des sculptures de pierre imaginée par une IA. « C’est une sorte d’entropie inversée, explique le commissaire de l’exposition, Franck Bauchard. A l’instar du philosophe Reza Negarestani spéculant sur le fait que le pétrole a utilisé l’humain pour se transformer, l’auteur de l’installation, Gregory Chatonsky, adopte le postulat que l’IA avait besoin de l’humain pour se transformer. »

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