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Apeurés, désespérés, déprimés, anesthésiés, en colère. Ces mots reviennent sans cesse dans la bouche des Iraniens pour décrire leurs sentiments depuis le discours du Guide suprême, Ali Khamenei, rejetant toute négociation avec les Etats-Unis, le 8 février. « Négocier avec ce gouvernement [les Etats-Unis] n’est ni raisonnable, ni intelligent, ni honorable », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec des commandants de l’armée iranienne à Téhéran, évoquant le retrait unilatéral de Washington de l’accord nucléaire iranien sous le premier mandat de Donald Trump, en 2018, rendant caduc « le deal ». « Ce qui résout ces problèmes, c’est un facteur interne, à savoir l’engagement des responsables dévoués et la coopération d’une nation unie », a ajouté la plus haute autorité du pays, qui détient le dernier mot sur tous les dossiers-clés.

Le 4 février, deux semaines après son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a signé un décret rétablissant sa politique de « pression maximale » sur Téhéran. Cet arsenal de sanctions vise à empêcher l’Iran d’acquérir une arme nucléaire et des missiles balistiques intercontinentaux, à affaiblir le corps des gardiens de la révolution islamique (l’armée idéologique du régime) et à stopper le programme de missiles iranien.

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