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Rares sont les nominations d’évêques qui suscitent autant d’intérêt. En Chine, chacune d’elles est scrutée et commentée par le reste du monde catholique, étant vue comme le signe d’un réchauffement ou au contraire d’un refroidissement des relations entre Pékin et le Vatican. Celle qui vient d’avoir lieu dans le diocèse de Fuzhou, une capitale de province sur la côte sud-est de la Chine, face à Taïwan, revêt d’autant plus d’importance qu’il s’agit de la première qu’approuve le nouveau pape Léon XIV, élu le 8 mai.

Mercredi 11 juin, le Vatican a annoncé avoir nommé six jours plus tôt, soit le 5 juin, un évêque auxiliaire dans cette ville de 9 millions d’habitants. Parallèlement, l’Eglise officielle, pilotée par le Parti communiste chinois, organisait, le même mercredi, une cérémonie pour reconnaître à son tour la nomination. Deux gestes de bonne volonté réciproque dans un contexte souvent tendu. La Chine est le seul pays où les évêques sont nommés conjointement par les autorités locales et le Vatican, en vertu d’un accord signé en 2018 pour apaiser les tensions entre les deux Etats et mettre fin au système de deux Eglises parallèles, l’une dite « officielle », l’autre « souterraine ». Ailleurs, il s’agit d’une prérogative exclusive du Saint-Siège.

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