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Histoires Web mardi, janvier 14
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Trois heures d’entretien, une annonce principale – l’abandon des programmes de « diversité et d’inclusion » de Meta –, et de multiples clins d’œil aux conservateurs américains : Mark Zuckerberg était, vendredi 10 janvier, l’invité du célèbre podcasteur et ancienne star de MMA américain Joe Rogan. Entre de longs développements sur la pratique des sports de combat, le tir à l’arc et la chasse, le fondateur de Facebook a multiplié les petits arrangements avec l’histoire de son entreprise et la vérité.

Il était pour cela aiguillonné par un Joe Rogan parfois ouvertement conspirationniste. Au cours de leurs échanges, l’animateur a notamment expliqué qu’il y avait, d’après lui, « des agents de la CIA présents au sein des grands journaux depuis toujours », ou qu’il y a eu un complot « pro-vaccination » mené pour des raisons mercantiles durant la pandémie de Covid-19.

Des accusations de « censure » douteuses

Le patron de Meta a abordé à deux reprises le sujet des « pressions » qu’aurait exercées l’administration Biden sur les choix de modération de son groupe, notamment durant la pandémie de Covid-19. « Je suis plutôt pro-vaccination, mais [l’administration Biden] essayait de censurer tous ceux qui y étaient opposés, a-t-il ainsi affirmé au micro. Et ils nous ont incités très fortement à supprimer des choses qui étaient vraies (…), tout ce qui disait que les vaccins pouvaient avoir des effets secondaires, par exemple. » Et d’ajouter : « Ces membres de l’administration Biden appelaient nos équipes et leur hurlaient dessus en jurant (…). C’est dans les documents que nous avons fournis à la commission d’enquête parlementaire du [député républicain] Jim Jordan. »

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