L’AVIS DU « MONDE » – POURQUOI PAS
En ce début d’été, le film qui envoie du lourd, dans des fumerolles de testostérone et de kérosène, c’est évidemment F1. Soit un très gros circuit copiloté par le producteur Jerry Bruckheimer, alias Mr Blockbuster (Le Flic de Beverly Hills, Top Gun, Armageddon, Pirate des Caraïbes…), le réalisateur Joseph Kosinski (Tron, l’héritage, Top Gun : Maverick…) et l’acteur Brad Pitt, alias « l’homme le plus sexy du monde », qu’on peut raisonnablement se dispenser de présenter. La triade forme, par ailleurs, un club secret des 1 – 81, 51 et 61 ans respectifs – dont l’impact sur le film sera considéré en bout de course.
Dans l’attente, voici à peu près de quoi il retourne. Sonny Hayes (Brad Pitt), qui vit aujourd’hui à la coule dans un van et participe à des courses de plage, fut, dans les années 1990, un génie de la F1, précocement foudroyé par un accident. C’est à ce titre que Ruben Cervantes (Javier Bardem), ancien ami et pilote, fait appel à lui pour sauver de la faillite l’écurie qu’il dirige, lui demandant d’en devenir le second pilote au côté du jeune et fougueux Joshua Pearce (Damson Idris). Il s’agira donc, pour Sonny, d’œuvrer à une rédemption à la fois personnelle et collective.
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