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Quatorze personnes soupçonnées d’avoir fourni une aide au narcotrafiquant Mohamed Amra, arrêté samedi en Roumanie neuf mois après son évasion, ont été placées en garde à vue après un nouveau coup de filet, ont annoncé le parquet de Paris et la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), lundi 24 février.

L’évasion de Mohamed Amra avait coûté la vie à deux agents pénitentiaires en mai 2024, lors d’une attaque ultraviolente, au péage d’Incarville (Eure), du fourgon dans lequel se trouvait l’homme, en cours de transfert de la prison d’Evreux vers le tribunal de Caen.

Parmi les personnes gardées à vue, « dix ont été interpellées sur le territoire national et notamment [dans] la région normande, et quatre ont été extraites de leur lieu de détention », détaillent le parquet et la Junalco, ajoutant qu’« au total ce sont donc 24 gardes à vue qui sont en cours » dans le cadre de l’évasion.

« Par ailleurs, outre Mohamed Amra, interpellé sur mandat des juges d’instruction en Roumanie, et un homme interpellé samedi en Espagne dans un autre cadre, deux personnes ont été interpellées au Maroc et sont en rétention. La procédure diplomatique de demande de remise est en cours », ajoutent ces sources.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’arrestation de Mohamed Amra en Roumanie, une traque de neuf mois qui a révélé la puissance du narcotrafic en France

Arrêté samedi à Bucarest sur mandat d’arrêt européen et présenté dimanche à la justice roumaine, Mohamed Amra a accepté sa remise aux autorités françaises. Celle-ci devrait prendre plusieurs semaines. Les deux hommes arrêtés dimanche soir à Marrakech sont deux citoyens français de 28 et 38 ans, qui faisaient l’objet d’une notice rouge d’Interpol, a rapporté la direction générale de la sûreté nationale marocaine.

Le Monde avec AFP

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