« L’Euro 2025 avait beaucoup à prouver après une édition 2022 en Angleterre, qui avait établi de nouvelles références (…), avec des performances offensives exceptionnelles et une affluence record dans les stades. Pourtant, le tournoi organisé en Suisse place la barre encore plus haut dans tous les domaines. » Au moment de dresser le bilan de la phase de groupes de la compétition, le 17 juillet, l’Union des associations européennes de football (UEFA) ne boude pas son plaisir.
La veille, à Genève, plus de 26 000 personnes assistaient au match entre l’Italie et la Norvège, établissant là encore une nouvelle référence pour une affiche des quarts de finale hors pays hôte. Mais celle-ci, précise l’UEFA, « pourrait ne pas tenir longtemps » alors que la France affronte l’Allemagne, dans la soirée du samedi 19 juillet à Bâle, pour une place dans le dernier carré.
Si le succès semble donc au rendez-vous, le public mesure-t-il bien les performances des équipes féminines ? Telle est la question soulevée, le 26 juin, par l’émission de vulgarisation scientifique « Einstein » de la chaîne publique suisse alémanique, lassée des jugements souvent condescendants sur les footballeuses supposément plus lentes, moins techniques, plus brouillonnes – notamment au poste de gardien – que leurs homologues masculins.
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