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Le gouvernement américain a annoncé, vendredi 10 janvier, que près d’un million d’immigrants venus du Salvador, du Soudan, de l’Ukraine et du Venezuela seraient autorisés à rester légalement aux Etats-Unis pendant dix-huit mois supplémentaires.

Le ministère de la sécurité intérieure (DHS) a fait savoir qu’il prolongeait pour cette durée le régime spécial protégeant 232 000 Salvadoriens, 1 900 Soudanais, 600 000 Vénézuéliens et 103 700 Ukrainiens. Ce statut spécial est accordé aux personnes dont la sécurité n’est pas garantie en cas de retour dans leur pays d’origine, à cause de la guerre, de catastrophes naturelles ou d’autres raisons « extraordinaires ».

Cette annonce intervient dix jours avant l’investiture du président élu Donald Trump, qui a promis de procéder à une expulsion massive de migrants après sa prise de fonction. Donald Trump avait essayé de mettre fin à ce programme lors de son premier mandat entre 2017 et 2021, mais sans y parvenir.

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Un statut spécial qui protège les étrangers menacés

Les Salvadoriens, qui bénéficient de ce régime spécial pour des raisons environnementales, pourront ainsi se réenregistrer en mars et rester aux Etats-Unis jusqu’en septembre 2026, a précisé le DHS. Les Soudanais jouissent du même droit car leur pays est frappé depuis vingt mois par une guerre dévastatrice. Une situation similaire aux Ukrainiens, après l’invasion de leur pays par la Russie en février 2022.

Quant aux Vénézuéliens, leur statut spécial est prolongé en raison de la « grave situation humanitaire que le pays continue à connaître, à cause de la crise politique et économique sous le régime inhumain de Nicolas Maduro », a souligné le DHS. Le président Maduro a prêté serment vendredi pour un troisième mandat de six ans. Les Etats-Unis, qui ne reconnaissent pas son élection, ont dénoncé le « simulacre » et le caractère « illégitime » de son investiture, et imposé de nouvelles sanctions.

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Le Monde avec AFP

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