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Au petit jour, vendredi 22 août, la police fédérale (FBI) s’est présentée au domicile de John Bolton pour une perquisition. Les caméras ont immédiatement afflué devant sa maison à Bethesda (Maryland), en banlieue de Washington DC. Selon les médias américains, l’enquête visant l’ancien conseiller de Donald Trump porterait sur une détention illégale alléguée de documents classifiés et la diffusion d’informations confidentielles. Une seconde perquisition a aussi eu lieu dans le bureau de John Bolton, au centre de la capitale.

Ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump (2018-2019), considéré comme un faucon néoconservateur, John Bolton avait quitté la première administration du milliardaire avec fracas. Depuis, il était devenu son contempteur sévère, invité fréquent des chaînes de télévision. Récemment, il avait critiqué la tenue du sommet avec Vladimir Poutine en Alaska, estimant que Donald Trump n’avait rien obtenu et était manipulé par son interlocuteur. Il avait aussi souligné que le président américain semblait « très fatigué » à l’image.

Si les détails du dossier ne sont pas connus, la politisation sans précédent du ministère de la justice et du FBI, au service exclusif de Donald Trump, suggère un possible règlement de comptes. « PERSONNE n’est au-dessus de la loi », se félicitait dès sept heures du matin Kash Patel, le directeur du FBI, sur le réseau X, au mépris de la présomption d’innocence, même s’il ne citait pas nommément John Bolton. Son adjoint, Dan Bongino, renchérissait : « la corruption publique ne sera pas tolérée. »

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