Eric Zemmour s’en prend à l’Eglise et aux institutions juives, au lancement de son livre « pour un sursaut judéo-chrétien »

En 2018, Eric Zemmour se disait « pour l’Eglise et contre le Christ », façon de se dire intéressé par l’institution et la tradition, plus que par l’Evangile qui l’a fondée. Sept ans plus tard, l’ex-candidat à l’élection présidentielle s’est radicalisé : le voilà également contre l’Eglise.

Il le dit sous les dorures d’un bel hôtel du 8^e arrondissement réservé par Fayard, mercredi 22 octobre. La séance de dédicaces est organisée par la maison du groupe Bolloré, qui publie en quelques jours trois incarnations de l’extrême droite française – Philippe de Villiers, Eric Zemmour et Jordan Bardella. Pour son petit opus (La messe n’est pas dite, Fayard, 125 p., 10 euros), beaucoup de fidèles sur le trottoir, mais peu de journalistes, alors des têtes chenues de la fédération de Paris du parti Reconquête ! sont venues occuper les chaises. Devant un micro du groupe Bolloré et deux enregistreurs, Eric Zemmour résume sa thèse : l’Eglise est complice d’une conquête de l’Europe par l’islam, dont la détestation constitue le ferment de son livre.

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