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Histoires Web jeudi, février 20
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Bienvenue en politique. En gagnant ses galons d’homme « clé » du dispositif de François Bayrou, le ministre de l’économie et des finances Eric Lombard a perdu, à 66 ans, un bien précieux : son anonymat. « Vendredi soir, alors que je dînais dans une brasserie avec mon épouse, des gens sont venus me saluer et me demander des selfies », découvre le bizuth, se pliant de bonne grâce à la médiatisation inhérente à son nouveau statut, tout en la regrettant. « La notoriété est pour lui un mal nécessaire, explique son ami Gilles Le Gendre, ancien député Renaissance. Il n’a aucune jouissance narcissique à devenir un personnage célèbre. »

Inconnu du grand public jusqu’ici, le nouveau maître de Bercy a un profil atypique pour le poste : il n’a pas fait l’Ecole nationale d’administration (mais HEC), n’appartient à aucune obédience politique, et sa fortune personnelle le situe parmi les Français les plus aisés, « le dernier décile », dit-il. Descendant d’une grande famille juive d’industriels du textile à Troyes (le groupe Devanlay), ancien dirigeant de la banque BNP Paribas puis de l’assureur Generali France, Eric Lombard est riche. Et se prépare à endurer les réactions que ne manquera pas de provoquer la prochaine publication de son patrimoine par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. « La France a un problème avec l’argent », déplore le financier.

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