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Le voici seul en scène, comme autrefois. Comme si ces quatre années passées au ministère de la justice n’avaient été qu’une parenthèse (pas toujours enchantée, on le découvrira). Au Théâtre Marigny, samedi 1er février, Eric Dupond-Moretti présentait son one-man-show, J’ai dit oui, narrant son expérience politique tourmentée.

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Dans la salle, Elisabeth Borne, l’ancienne première ministre aujourd’hui à la tête de l’éducation nationale, et quelques vedettes de la télévision occupent les premiers rangs. Son ami et successeur Place Vendôme, Gérald Darmanin, invité, n’a pu se rendre à la première pour des raisons familiales.

Quant au président de la République, il est attendu dans les jours à venir, une fois que le comédien, dévoré par le trac, selon son propre aveu, aura rôdé son show. L’Elysée n’étant qu’à un pas, Emmanuel Macron, n’aura qu’à traverser la rue pour applaudir celui qui, en une heure trente de spectacle, n’émettra jamais la moindre critique à son égard.

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La dissolution de l’Assemblée nationale, décision présidentielle incomprise qui nourrit la rancœur de la plupart des troupes macronistes, n’est pas au programme ce soir-là. Pas plus que l’examen du projet de loi immigration de décembre 2023, voté avec les voix du Rassemblement national, ennemi juré de l’ex-garde des sceaux. La « loyauté » est un mot répété par l’ancien avocat qui se souvient de ce qu’il doit au « président ».

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