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C’est un message dans le plus pur style du président élu des Etats-Unis, Donald Trump, alternance de lettres minuscules et de capitales, tout en intimidation et en bravade. « J’ai dit à l’Union européenne qu’elle devait combler son énorme déficit avec les Etats-Unis par l’achat à grande échelle de notre pétrole et de notre gaz. Sinon, c’est DROITS DE DOUANE sur toute la ligne !!! », a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social, le 20 décembre, à un mois de sa prestation de serment. Le milliardaire dit vouloir s’attaquer par là au déficit commercial avec les Vingt-Sept (151 milliards d’euros en 2022 sur les échanges de biens) : une vieille obsession chez lui.

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Sa requête est assortie d’une menace : si les Européens n’obtempèrent pas, ils s’exposeront à une hausse brutale des droits de douane sur leurs exportations. De l’ordre de 10 %, si Donald Trump s’en tient à ses promesses de campagne.

Les dirigeants européens, qui ne désespèrent pas d’éviter une guerre commerciale, ont devancé cette requête. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait déjà esquissé, début novembre, la possibilité d’acheter davantage de gaz naturel liquéfié (GNL) américain pour remplacer les importations en provenance de Russie. Les achats de gaz russe ayant diminué depuis le début de la guerre en Ukraine, en 2022, mais n’ayant jamais cessé. « Est-ce qu’on a besoin de plus de GNL américain pour poursuivre notre diversification vis-à-vis de la Russie ? La réponse est clairement oui », juge Andreas Guth, secrétaire général d’Eurogas, le lobby du gaz en Europe.

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