Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, avril 16
Bulletin

Le yoyo entre la France et l’Algérie n’en finit plus, au risque de l’étourdissement. L’accalmie succède à la tempête avant un nouvel orage, lequel se soldera par une énième éclaircie. Un dérèglement diplomatique à la mesure de la complexité croissante d’une relation franco-algérienne en proie à des forces contraires – centrifuges comme centripètes – démunies de tout cadre solide pour les canaliser. Une semaine à peine après l’embellie ouverte par la visite à Alger le 6 avril de Jean-Noël Barrot, apaisant une virulente crise longue de huit mois, voilà le tonnerre qui gronde à nouveau entre les deux capitales.

Alger a en effet décidé dimanche 13 avril d’expulser une douzaine d’agents de l’ambassade de France en représailles au placement en détention provisoire par un juge français la veille d’un agent du consulat algérien de Créteil (Val-de-Marne). Ce dernier figure parmi les trois personnes mises en examen dans le cadre de l’enquête sur l’enlèvement et la séquestration – durant vingt-sept heures – d’un influenceur opposant, Amir Boukhors, faits survenus les 29 et 30 avril 2024 entre le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne. L’opération aurait été montée, selon M. Boukhors, dans le but de l’intimider et le dissuader de poursuivre ses révélations sur les turpitudes de certains clans du régime algérien.

Il vous reste 81.17% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.