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Surtout ne pas réveiller les fantômes du passé, ceux des « guerres fratricides » d’une droite qui aime parfois se dire « la plus bête du monde ». Voilà pour la promesse de début de campagne en février. De l’aveu général, tout cela aurait pu plus mal tourner, être plus sanglant. Dimanche à 19 heures, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez attendront loin l’un de l’autre le résultat du vote des 121 617 adhérents du parti Les Républicains (LR) appelés à choisir les 17 et 18 mai leur président. Favori annoncé, le premier a prévu de s’exprimer dans la soirée au siège parisien du parti. Le second a préféré son fief du Puy-en-Velay (Haute-Loire).
La distance tiendrait-elle de l’aveu pour Laurent Wauquiez ? Malgré la centaine de réunion partout en France, la fin de sa diète médiatique et les déclarations tonitruantes, la défaite serait déjà actée chez les soutiens du chef de file des députés LR. Il s’agirait qu’elle soit la plus courte et honorable possible. « Lundi matin, je serai président des Républicains », a pourtant répété jusqu’au bout l’Auvergnat et de proposer un poste de numéro deux à son adversaire.
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