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Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour « dégradations par substance incendiaire ou explosive » à la suite du jet d’engins explosifs lundi contre le consulat général de Russie à Marseille, a appris l’Agence France Presse (AFP) mardi 25 février auprès du parquet. Lundi matin avant 8 heures, jour du troisième anniversaire du début de la guerre en Ukraine, le consulat russe avait été la cible de jets de bouteilles, suivis de « détonations », qui n’avaient fait ni dégât ni blessé.

« Trois bouteilles de soda en plastique de 50 centilitres » ont été envoyées dans les jardins du consulat, avait signalé la préfecture de police, précisant que deux d’entre elles avaient éclaté, générant des « détonations ».

Le parquet a précisé à l’AFP que les personnes en garde à vue sont « deux individus majeurs », sans donner plus de détail sur le contexte des interpellations. Selon le quotidien régional La Provence, ils ont été « repérés par les policiers alors qu’ils participaient à une manifestation de soutien à l’Ukraine » lundi soir.

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« Les explosions survenues sur le territoire du consulat général de Russie à Marseille présentent tous les signes d’une attaque terroriste », avait affirmé lundi le ministère des affaires étrangères russe. « Nous exigeons que le pays hôte prenne rapidement des mesures d’enquête complètes, ainsi que des mesures visant à renforcer la sécurité des établissements du ministère des affaires étrangères », avait déclaré la porte-parole du ministère, Maria Zakharova, citée par l’agence RIA Novosti.

L’ambassade de Russie en France avait pour sa part affirmé, sur Telegram, qu’elle « avait bien lancé un appel anticipé aux autorités françaises en exigeant d’augmenter le niveau de sécurité de toutes les institutions russes en France, compte tenu des éventuelles provocations ces jours-ci ».

Le Comité d’enquête russe, organe chargé des principales investigations criminelles en Russie, avait annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pour « attaque contre des personnes ou des institutions bénéficiant d’une protection internationale », des faits passible en Russie d’une peine allant jusqu’à 12 ans de prison.

« La France condamne toute atteinte à la sécurité des emprises diplomatiques », avait réagi dans un communiqué le ministère des affaires étrangères français, rappelant que « l’inviolabilité, la protection et l’intégrité des emprises diplomatiques et consulaires, ainsi que de leur personnel, sont des principes fondamentaux du droit international ».

Le Monde avec AFP

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