Un pied dans les quartiers populaires, l’autre dans les amphithéâtres des universités. Le temps d’un week-end toulousain, La France insoumise (LFI) a décliné sa stratégie en vue de prochaines échéances électorales, notamment les élections municipales de 2026. Toulouse est, en effet, l’une des cibles prioritaires de LFI. Vendredi 31 janvier, l’amphithéâtre de l’université Jean-Jaurès, dans le quartier du Mirail, était d’ailleurs, bien trop petit pour accueillir plus de 1 500 personnes venues écouter Jean-Luc Mélenchon, le leader de LFI. La moitié a dû faire la queue à l’extérieur, ou suivre la conférence sur un écran géant.
Lors de sa longue intervention, Jean-Luc Mélenchon en a ainsi profité pour décliner un discours qu’il développe depuis plusieurs années. Multipliant les appels à une jeunesse « qui ne doit pas céder », il a notamment assené : « Oui, M. Zemmour, oui, M. Bayrou, il y a un “grand remplacement”. Celui d’une génération qui vient après l’autre et qui ne ressemblera jamais à la précédente. » Jean-Luc Mélenchon répondait ainsi à la théorie raciste et complotiste du « grand remplacement », prônée notamment par Eric Zemmour, et aux propos du premier ministre, François Bayrou, qui a estimé qu’il existait un « sentiment de submersion » migratoire en France.
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