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Histoires Web samedi, avril 19
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Trois jours après l’effondrement d’un mur qui a causé la mort de trois élèves et en a blessé deux autres au lycée Ibn Hazm de Mazouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, la tension reste vive dans cette région du centre-ouest de la Tunisie, berceau de la révolution de 2010-2011. Dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 avril, de nouveaux heurts ont opposé des manifestants en colère aux forces de l’ordre, faisant plusieurs blessés, dont un homme gravement touché dans un incident impliquant un barrage de police, d’après des vidéos circulant sur les réseaux sociaux.

Selon différents témoignages recueillis par des médias locaux, le mur de l’établissement, construit dans les années 1980, présentait des fissures visibles depuis plusieurs années. Le directeur de l’école, placé en détention provisoire pour homicide involontaire, avait alerté les autorités compétentes dès 2022 de la nécessité d’intervenir, selon une correspondance rendue publique par ses proches. Le délégué régional chargé de l’éducation aurait nié avoir reçu ces alertes, d’après l’avocat du prévenu interrogé par le journal en ligne Tumedia.

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