Faire des affaires, pas la guerre. L’ambition de Donald Trump peut se résumer ainsi, à l’heure de sa première tournée à l’étranger depuis son investiture, en janvier.
Le président américain, qui se rêve à la fois en faiseur de paix et en aimant à investissements, a embarqué, lundi 12 mai, en direction du Moyen-Orient. Il doit se rendre en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis. Dans un mélange détonant de promesses économiques, de questions sécuritaires et d’intérêts familiaux, Donald Trump parlera un langage qui lui sied : celui de la transaction. Chacun de ces pays s’engage à consentir des centaines de milliards de dollars d’investissements aux Etats-Unis, des chiffres considérables dont la réalité devra être vérifiée au fil des ans.
Pour l’heure, un sujet a accaparé l’attention des médias américains : l’avion d’une valeur de 400 millions de dollars (360 millions d’euros) que le Qatar s’engagerait à mettre à disposition de Donald Trump, puis fut évoquée sa bibliothèque lorsqu’il quittera ses fonctions, un jour. Irrité par les questions éthiques sur ce cadeau hors norme de Doha, le président américain a salué, lundi, « un très beau geste du Qatar ». Il a ajouté : « Je ne serai jamais de ceux qui rejetteraient une telle offre. Je veux dire, je pourrais être une personne stupide, et dire : “Non, nous ne voulons pas d’un avion gratuit, très cher.” »
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