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Histoires Web dimanche, mai 25
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Najwa Harba garde un œil sur son téléphone, toujours attentive, au cas où l’un de ses patients aurait besoin d’elle. Dans son appartement de deux pièces du quartier d’Al-Zahira, à Damas, quelques tapis et coussins au sol décorent le salon. C’est là qu’elle vit et travaille depuis son retour en Syrie, le 10 décembre 2024, deux jours après la chute de Bachar Al-Assad.

Cette psychologue de 48 ans, maquillage discret et voile noir soigneusement ajusté, accompagne celles et ceux qui viennent de sortir des geôles de l’ancien dictateur. Faute de moyens et en raison de l’éloignement géographique, ses consultations se font le plus souvent par appel vidéo. Quand l’électricité est instable ou que la connexion Internet faiblit, c’est par SMS qu’elle poursuit les échanges. Najwa Harba écoute, console et répare les âmes fracturées par l’enfer de la détention.

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