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Après six mois de fermeture, la Bourse de Damas a de nouveau ouvert ses portes, lundi 2 juin. Il s’agit d’une étape « cruciale dans le processus de relance économique », selon le président du conseil d’administration de la Bourse, Fadi Jleilati, qui souligne le défi de « l’intégration aux marchés financiers mondiaux ».

« Les investissements et capitaux ont commencé à affluer en Syrie, et nous prévoyons qu’à la fin de cet été, leur volume aura doublé », a quant à lui déclaré le ministre de l’économie, Mohammad Nidal Al-Chaar.

L’institution avait fermé en décembre 2024, quelques jours avant la prise de Damas par la coalition islamiste qui a renversé Bachar Al-Assad. Les nouveaux locaux sont situés dans un ensemble d’immeubles modernes, à Yaafour, près de la capitale. Quatorze entreprises sur les 28 cotées ont repris leurs activités de marché.

Miser sur les investissements étrangers

La réouverture de la Bourse survient dans un contexte de levée des sanctions américaines et européennes contre le pays, après quatorze années de guerre civile, permettant aux acteurs publics et privés de renouer avec les institutions financières régionales et internationales.

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La levée des sanctions a également permis aux autorités de conclure des contrats d’investissement, notamment la signature jeudi 29 mai d’un accord énergétique de 7 milliards de dollars avec un consortium réunissant des entreprises des Etats-Unis, du Qatar et de la Turquie, pour réhabiliter le secteur électrique du pays, ravagé par la guerre.

Les autorités s’emploient à promulguer une nouvelle loi sur les investissements afin de créer un climat favorable aux investissements étrangers. Mohammad Nidal Al-Chaar a affirmé sa volonté de construire « une économie de marché compétitive, où l’Etat facilite le processus de production ».

Le gouvernement espère ainsi améliorer le niveau de vie et augmenter les revenus dans un pays où plus de 90 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, et où une personne sur quatre est au chômage.

Le Monde avec AFP

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