Il est depuis longtemps révolu, le temps où la Suède se targuait d’être un des pays les plus généreux en matière d’asile et d’immigration. Désormais, il ne se passe plus une semaine sans que la majorité, composée de la droite libérale conservatrice et de l’extrême droite (Démocrates de Suède), annonce de nouvelles restrictions. La dernière en date, présentée mardi 14 janvier par le ministre de l’immigration Johan Forssell, porte sur la citoyenneté. Au lieu de cinq ans, il faudra avoir vécu huit ans en Suède pour accéder à la naturalisation, ne pas avoir touché de minima sociaux plus de six mois sur les trois dernières années, mener « une vie décente et honnête », et passer un test sur le rôle des médias.
A ces nouvelles conditions, s’ajoute toute une série d’autres obligations, portant sur la maîtrise de la langue et la connaissance de la société suédoise, imposées ces dernières années. « L’octroi de la nationalité suédoise est une chose dont on peut être fier et qui doit être accordée aux personnes qui ont fait des efforts pour s’intégrer dans notre société et qui se sont comportées correctement pendant leur séjour ici », a déclaré M. Forssell, mardi.
Il vous reste 82.1% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.