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Plus d’appels entre grands-parents et petits-enfants, plus de visioconférences entre clients et fournisseurs, plus de conversations téléphoniques de soldats avec leur famille : depuis le jeudi 14 août, les autorités russes ont bloqué la possibilité de passer des appels audio par le biais des applications WhatsApp et Telegram, ultra-populaires dans le pays, et le quotidien de bien des Russes s’en trouve bouleversé.

Officiellement, ce blocage partiel – les messages écrits fonctionnent toujours – a été mis en place pour « lutter contre les escroqueries commerciales » et protéger les citoyens des criminels et des terroristes. En pratique, il acte surtout une nouvelle reprise en main par l’Etat de l’Internet russe. Ce blocage partiel, possible préalable à la mise en place d’un Internet coupé du monde sur le modèle chinois, vise à inciter les Russes à utiliser Max, la nouvelle messagerie 100 % russe développée par le géant national VKontakte. Plus de 18 millions d’utilisateurs se sont inscrits sur Max depuis son lancement, en mars, selon l’entreprise.

L’application, encore en phase de test, propose les mêmes fonctionnalités de base que WhatsApp ou Telegram – écrire, appeler, enregistrer des messages vocaux, envoyer des images, avec une interface de tchat similaire. Mais elle ne propose pas encore certaines des fonctions plus avancées, dont la possibilité, très populaire, de créer des canaux de diffusion comme dans Telegram.

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