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Histoires Web samedi, avril 19
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Depuis le 4 avril et le début de la campagne officielle pour l’élection présidentielle roumaine des 4 et 18 mai, les réseaux sociaux de ce pays d’Europe de l’Est sont envahis de messages codés au contenu peu compréhensible pour le commun des mortels. Tout message pouvant être assimilé à du « matériel publicitaire politique » doit en effet être suivi de deux codes, l’un désignant le candidat qu’il soutient, l’autre indiquant s’il s’agit d’une publicité sponsorisée.

Par exemple, dans son tweet posté mardi 15 avril pour dénoncer les « élites mondialistes qui ont complètement perdu le contact avec la réalité », George Simion, le candidat nationaliste qui fait la course en tête dans les sondages, a dû ajouter « material publicitar politic
/CMF 31250007/CPP A0B0C1D1E1 ». Le code CMF désigne sa campagne, le code CPP informe que son parti a payé pour favoriser la propagation de ce message, mais qu’il n’a pas ciblé spécifiquement certains internautes…

Les messages politiques ne respectant pas ces règles risquent la suppression « en moins de cinq heures », selon la législation électorale exceptionnelle qu’ont adoptée les autorités roumaines, en janvier, pour éviter la répétition de la catastrophe du précédent scrutin présidentiel de novembre 2024. Celui-ci avait été annulé entre les deux tours par la Cour constitutionnelle, après la mise au jour d’une vaste opération de manipulation de TikTok, au profit du candidat prorusse Calin Georgescu. Ce dernier était arrivé en tête du premier tour, sans avoir jamais mené campagne dans le monde réel.

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